Révélation sur les 7 morts et résurrections de son père

Rencontre avec Hyung Jin Moon, l'histoire inconnue

21 janvier 2016

1) Révélation sur les 7 morts et résurrections de son père

Un jour, j'ai pratiquement eu une vision, et dans cette vision le visage du Père a brillé comme 10 000 soleils. C'était si brillant que, pour ainsi dire, je ne pouvais pas m'approcher. En même temps, j'ai vu le corps du Père en enfer – excuser-moi, en prison. Il était en prison, mais en même temps je pouvais voir que son esprit était en enfer. Son corps était en prison et son esprit était comme un reflet de l'enfer.

"Prenez mon corps à leur place, laisse mes enfants partir !"

En enfer, il y avait ces démons, qui déchiraient ces âmes et le Père criait aux démons :

"Prenez plutôt mon corps, mais laisse mes enfants partir."

Ensuite, les démons ont jeté la viande qu'ils mangeaient, les gens qui dévoraient et saisissaient simplement le Père, l'ont séparé et l'ont partagé.

Quand j'ai vu cette vision, pour moi c'était vraiment une percée, une percée spirituelle.

Je me suis rendu compte que, lorsque mon père a traversé toutes ces prisons, a souffert entre la vie et la mort des tortures et des tribulations, j'ai réalisé qu'en réalité, il se rendait volontiers dans ces endroits, même s'il aurait pu s'échapper du pays ; il s'y est rendu volontairement pour y être torturé, pour mon bien, pour le bien de ma famille, de ma tribu, de mes générations futures.

Une fois que j'ai réalisé que, le Père a fait cela pour moi, sa souffrance au lieu d'être une sorte de souffrance détachée, était une souffrance pour mon salut personnel et pour le salut de ma famille, afin que nous puissions nous tenir droit en présence de Dieu, merci à cette indemnité, que le Père devait payer.

À ce moment, j'ai été inspiré de les appeler les 7 morts et résurrections. L'amour du Père est un amour qui non seulement donne la vie à ses amis, mais qui a donné sa vie pour ses enfants continuellement, encore et encore, et encore et encore.

C'était donc comme un saut ontologique par rapport à ce que dit Jésus, parce que Jésus n'a jamais été un parent physique, un père. J'ai compris que ce dont le Père parle, quand il parle du véritable amour, c'est ce genre d'amour qu'il a réellement réalisé, en passant par toutes ces incarcérations, tortures, crucifixions etc.

Toutes ces choses ne sont pas une souffrance détachée ou un paiement détaché d'indemnité spirituelle, ou une prouesse spirituelle : ces tribulations étaient le chemin qui devait acheminer pour me libérer de mon iniquité devant Dieu, et permettre à ma famille, mes enfants, mes petits-enfants, d’être en présence de Dieu.

Une fois que Dieu m'a donné cette révélation et cette vision, cela a complètement transformé ma compréhension du Père et ma relation avec lui. Parce qu'avant il était un grand enseignant spirituel, un grand homme et un grand leader, toutes ces choses. Je ne connaissais pas vraiment la signification du Messie ou du Sauveur, mais après ce genre de révélation, j'ai pu comprendre qui était le Père : il était le Sauveur, mon Sauveur ; Il m'a sauvé de ma damnation, Il m'a sauvé de mon péché, de mon iniquité. Dans cet état, personne ne peut se tenir devant Dieu, mais comme il a payé l'indemnité et payé le prix pour moi, je n'ai pas à suivre cette voie, mais je peux rester en présence de Dieu.

Ce fut un changement massif, un changement massif, une percée et une prise de conscience massive dans la compréhension de qui était le Père, quel genre de valeur il avait. Il n'était pas simplement un enseignant ou un prophète. Le Messie n'était pas simplement un autre mot pour un prophète. Il était le sauveur de l'humanité, le sauveur qui nous permet d'être dans la justice devant Dieu, non pas parce que nous sommes justes, mais grâce à ce qu'il a fait, le prix qu'il a payé, dans une justice complète et parfaite. C'était, je pense, une véritable percée.

Richard Panzer :

Je me souviens que le Père nous a toujours poussés, encouragés, mis au défi de réaliser notre part de responsabilité ; mais ce que je vous entends dire, c'est qu'il ne faut pas oublier ce qu'il a fait.

Hyung Jin Nim :

Oui, c'est vrai : nous avons une part de responsabilité que nous pouvons assumer ou à laquelle nous pouvons nous soustraire. Nous pouvons être d'accord ou pas d'accord, mais nous serions trompés de dire que nous sommes ceux qui ont payé l'indemnité.